mardi 22 mai 2007

Mes quat’z’amis !...

Dans la vie, j’ai quat’z’amis : la Cuisine, la Photographie, le Théâtre et la Lecture. Y’a des amis que j’vois pas mal, y’a ceux que j’vois moins, y’a ceux que j’vois plus trop, voire plus du tout. Hélas, la vie est ainsi faite, une suite d’obligations et de compromis, et tant pis s’il faut négliger ce qu’il y a de plus cher au monde !

Toutefois, il y a bien un ami pour lequel je ne tolère aucun sacrifice, à qui je suis fidèle et le resterais jusqu’à la fin des temps et de mon temps : le livre !

Lire. Ah, vl’à bien un plaisir qu’il est doux et violent, passionnant et chiant à mourir, drôlissime et tristissime ! Savoir lire. Oh le beau souffle de liberté et de pouvoir que je ressens, lorsque j’apprends à lire, à écrire, à comprendre le sens des mots ! Voilà qui bouleverse ma vie et ma vision toute enfantine du monde. Aujourd’hui, ouais, j’dis pas que j’suis un grand lecteur, ce genre de dévoreur de livres, vous savez, qui ingurgite plusieurs ouvrages par mois, voire par semaine, à un rythme qui ferait pâlir un travailleur chinois dans une chaîne de confection vestimentaire. Au contraire, bibi est un lecteur trèèès raisonnable, limite mou du g'nou, qui lit au pire 12 livres par an au mieux un trentaine. Je sais, peut mieux faire, j'connais, j’ai été abonné ! Je n’en demeure pas moins un bon lecteur. Assidu, passionné, attentif, à l’écoute des mots, agissant avec persévérance quand je me décourage devant le baragouin de certains bouquins désoeuvrants. Lire un livre pour moi est une démarche intellectuelle nécessaire, vitale. Elle commence toujours par un désir d’information : qui a écrit ? quoi ? quelles sont les œuvres intéressantes du moment ? quels sont les ouvrages négligés des critiques et qui mériteraient que l’on s’y intéresse ? de quoi ce livre parle-t-il ? etc. Elle se poursuit souvent par un désir d’acquisition. Acheter un livre, le posséder pour moi, est un acte d’amour pour l’objet et pour la lecture, dont j’ai du mal à me passer. Bah ouais, j’t’aime, Coco ! Emprunter un livre, je trouve cela d’une indécence ! On dirait une passade. J’ai bien du mal en période de vache maigre à faire le tour de la bibliothèque municipale à la recherche du recueil ou de l’ouvrage qui me tenterait... Une fois les renseignements sur l’ouvrage pris et digérés, une fois le livre en main, acheté plus souvent qu’emprunté, je me mets tout doucement à sa découverte, à sa lecture. Commence pour moi, alors, un difficile et long travail de pénétration des mots de l’auteur. J’ai besoin de m’y coller au plus près, d’en trouver la clé dès le départ pour entrer dans son univers et n’en ressortir qu’à la dernière page ou plus tard, bien plus tard. Quand je ne parviens pas à percer le mystère des mots, après maintes tentatives – je suis persévérant, vous dis-je –, il m’arrive d’abandonner désespéré le pauvre ouvrage sur la table de nuit, puis sous la pile des livres qui s’y entassent, puis par terre quand la pile s’effondre et mord la poussière. C’est pas facile d’abandonner un livre, vous trouvez pas ? Si le livre était doté de parole, j’imagine bien sa souffrance : pourquoi mes mots ne t’atteignent pas ? y’a quelque chose qui va pas, qui te plaît pas ? tu m’trouves pas beau, c’est ça ? trop gros ? trop maigre ? trop reulou ? Bah ouais, man, tout ça à la fois, file donc au pilori avant que je t’envoie une avoinée ! Et VLAN ! Et SCHLAC-SCHLAC-SCHLAC ! Et FIZZZZZ ! Te voilà recyclé en torche-cul, y’a bien qu’à ça que tu pouvais me servir !...

Allons, quittons ces paroles acides et grossières, et passons au questionnaire piqué sur le blog de Claude-O. Au questionnaire ?!... Bah oui ! Ce que j'ai lu/je lis/lirai/lirai plus/lirais... Z'aviez toujours pas compris ? J’ai quat’z’amis, comme que j’vous l’disais plus haut, si y’en a quêqu’z’uns qui suivent, j’aime lire (mais pas que). La preuve par quat' !...

Les 4 livres de mon enfance
J’avais 8 ans ; le premier livre complet que je lus, acheté en librairie où je fis tout spécialement le déplacement pour y dépenser mon tout premier argent de poche, fut Kay Haugaard, La petite fille au kimono rouge, éd. Livre de Poche Hachette. L’histoire : Myeko, une petite japonaise, quitte son pays pour s’installer en Californie. Elle a bien du mal à s’habituer à sa nouvelle vie et elle se trouve rejetée par les élèves de sa classe. Peu à peu, elle conquiert les autres élèves par sa gentillesse, son intelligence et la richesse de sa culture.

J’avais 11 ans ; j’entrais au collège, où l’un des premiers livres que j’empruntai à la bibliothèque fut José Mauro De Vasconcelos, Mon bel oranger, éd. Livre de Poche Hachette. L’histoire : Zézé, enfant des rues, est né au Brésil dans une famille pauvre qui le maltraite. Seule sa sœur prend soin de lui. Quand il est vraiment trop malheureux, c'est auprès de Minguinho, un pied d'oranges douces, qu'il va trouver du réconfort. Cet arbre lui parle...

J’avais 14 ans ; depuis 3 ans, je fais partie du club théâtre du collège. La scène me grise, j’y prends goût. En classe de 4ème, je me consacre plus activement encore à mon activité théâtrale, au détriment des cours... Il n’y a que sur scène que je suis bien, que je suis à l’aise, où je peux étouffer le mal-être qui me ronge peu à peu. Sur cette scène, on va me voir, on va m’entendre. Une semaine durant on ne verra que moi – pensais-je, alors – puisque je monopolise la scène. Ce ne sont pas les comédiens professionnels qui ont bien voulu faire le déplacement jusqu’à nous qui me détromperont : "Tu dois continuer, tu as du talent, jeune homme, tu as tout compris, fonce !". Moi, j’y crois... Tant pis ! Et puis, je rencontre des auteurs, des que je porterais longtemps dans mon cœur, des que je défendrais bec et ongle, lorsque certains critiqueront leur caractère suranné. Ainsi, Eugène Ionesco, Rhinocéros, éd. Folio Gallimard. L’histoire : Dans une petite ville de nulle part, un rhinocéros fait irruption et sème la zizanie dans l’esprit de la population. Certains se transforment en rhinocéros ; d’autres résistent pour mieux suivre le troupeau par la suite. Seul Bérenger échappe à la transformation. Rhinocéros est une pièce engagée qui condamne la dictature sous toutes ces formes. "Je ne capitule pas", s'écrie le héros. Le rhinocéros incarne le fanatisme.

J’avais 17 ans ; je poursuis le théâtre au lycée, je m’oriente vers les métiers des arts du spectacle peu à peu, la littérature occupe une place essentielle dans ma vie en internat. Si je suis loin des miens, je prends goût à cette liberté nouvelle et pas désagréable du tout... Je prépare sagement le baccalauréat de français et je découvre les poètes du XXème siècle. Valéry, Eluard, Apollinaire, Michaux, Ponge, Cendrars, Claudel, Breton, Aragon, Desnos, Artaud, Char, Bonnefoy, pour eux je m’emballe. Au bout de ce magnifique parcours poétique, il y a un homme au nom qui sonne étrangement, comme une ballade irlandaise, il s’appelle Saint-John Perse et il écrit Amers, éd. NRF Gallimard.

Les 4 écrivains que je lirais et relirais encore

Des années de théâtre, vous dis-je, quinze précisément, jusqu’à ce que... jusqu’à ce que je ne me sente plus dans mon élément. Ou plus totalement. Vrai, s’il s’agit de faire le clown, de me cacher le visage sous un masque de Commedia dell’Arte et de faire revivre durant quelques heures les grandes figures de la scène italienne à partir de canevas improvisés sur le fil, là je m’éclate. Mais, donnez-moi un texte, quel qu’il soit, donnez-le moi à jouer, et voyez comme je ne suis plus rien, comme je ne sais plus rien de tout ce que j’ai appris durant ma formation, je perds mes moyens, absorbé que je suis par la beauté et la force des mots. Les mots m’envahissent et trahissent l’attachement que j’ai pour eux. Ainsi, je me perds dans les tragédies antiques et classiques, ainsi je me perds avec les héros tragiques, ces mythes qui résonnent en moi, même après dix ans où j’ai cessé de les fréquenter. Ainsi, je lirais et relirais encore, en tête, Sophocle, Elèctre, éd. Actes-Sud Papiers (texte de la mise en scène d’Antoine Vitez en 1986).

Les poètes du XXème siècle, toujours eux. Vous grandissez, vous vieillissez, votre esprit mûrit et vos goûts s’affinent. Et vous décrétez tout à coup que Paul Eluard avec sa Capitale de la douleur, éd. NRF Gallimard est le plus grand poète de tous les temps, car vous l’aimez, vous l’aimez ce recueil, ses mots trouvent un écho particulier en vous, vous reconnaissez tout ce qui est ou fait votre vie, la femme que vous avez rencontrée est si unique et L’unique, c’est elle !

Et puis, il y a des auteurs que vous découvrez au détour d’un rayon chez votre libraire. Une couverture qui vous fascine au premier coup d’œil, une quatrième de couverture encore plus séduisante, et vous repartez avec le bouquin sous le bras avec la ferme intention de ne pas l’ouvrir avant d’avoir achevé le livre (les ?) en cours... Mais voilà, un siège se libère dans le bus, c’était inespéré. A peine assis vous attaquez la lecture du bouquin, que seule la fatigue parviendra à vous faire quitter à je ne sais quelle heure avancée de la nuit. Ainsi, Timothy Findley, Pilgrim (ou mieux encore, La fille de l’homme au piano), éd. Le Serpent à Plumes ou Folio Gallimard. Lisez ses œuvres (une dizaine), c’est le plus grand hommage que vous puissiez rendre à cet écrivain et dramaturge canadien mort en 2002 en Provence, où il vivait depuis plusieurs années.

P.S. : J’en profite pour lancer un appel, à nos amis canadiens tout particulièrement. Quelqu’un connaîtrait-il les droits d’acquisition et/ou d’adaptation d’une œuvre au Canada ? J’ai un projet, que je souhaiterais mener à bien, un jour...

Il en manque un ?... Pas de littérature française à l’horizon ? De moins en moins, je l’avoue. La littérature nord américaine m’attire de plus en plus, j’ai du mal à y résister, je le reconnais. Auster, Hustvedt, Banks, Dos Passos et d’autres ont pénétré peu à peu mon Panthéon. Seul un auteur, un grand classique, les coiffe sur le poteau et s’affiche chez moi comme L’auteur qui mérite que je le lise et relise et relise… Si je ne devais emporter qu’un bouquin avec moi, celui qui resterait dans ma poche jusqu’à ce que les pages s’arrachent une à une et que je n’ai pas la possibilité de les recoller, ce serait Guy de Maupassant, Une vie. Toute son œuvre, en fait. Romans, contes et nouvelles. De lui, j’aime tout. TOUT !

Les 4 auteurs que je n’achèterais/n’emprunterais pas/plus

Pas la peine de déblatérer sur la (sur)médiatisation des uns, sur le goût de la provocation des autres, sur l’incrédulité que l’écriture des uns ou des autres m’inspire. Peut-être tout cela vous fera-t-il hurler au scandale, à vous de me convaincre que j’ai tort, dites-moi que je me trompe, je veux bien le croire, mais dites-moi ! Je bannis donc de ma bibliothèque...

Michel Houellebecq – J’avais adhéré pourtant à sa proposition révolutionnaire qui prônait ouvertement – pensais-je à l’époque – une extension du domaine de la lutte, comme un pas salutaire vers la liberté individuelle. Néanmoins, quelques particules élémentaires au succès de cet auteur à la plume intéressante, même si dénuée de toute poésie, ont ruiné pour moi les succès suivants. Je n’entrevis même pas la possibilité d’une île, où Houellebecq puisse aller reposer ses vieux os fatigués, dépressifs et... casse-c*** ! Désolé pour les fans, J’AIME PAS MICHEL HOUELLEBECQ !

Nick Hornby – "Un roman hilarant, voilà l'événement !" dit une critique du magazine Lire à propos de Haute Fidélité. Hilarant ? Que dit le dico ? "HILARANT, -ANTE, adj. – Qui rend gai, qui provoque le rire ; par métonymie, qui exprime l’hilarité." Mouaif... Ai-je seulement souris une fois, rien qu’une seule fois ? Ah oui, c’est vrai, je suis un gros vilain menteur ! Lorsque j’ai fermé le livre à la toute dernière page, j’ai eu un sourire jusqu’aux oreilles et j’ai lancé des Alléluia à travers la chambre, pour célébrer la fin de mon calvaire ! Désolé pour les fans, J’AIME PAS NICK HORNBY !

Stendhal – Lorsque je l’ai abordé au lycée, j’ai tout aimé. Son esprit revanchard, sa fougue, son immoralité, la violence de ses sentiments. Julien Sorel était LE héros romantique par excellence, celui en qui je pouvais m’identifier, celui que je voulais suivre jusqu’au bout. Puis il y a eu La chartreuse de Parme, puis les années ont passé... La fac de lettres. Me voici à devoir relire tout Stendhal à commencer par Le rouge et le noir. GAST ! L’horrible chose, l’horrible personnage, l’horrible Sorel, l’horrible del Dongo ! Pour qui se prennent-ils ces petits cons ? Pressez leur le nez, il en sortira du petit lait. Et qu’ils aillent au diable avec leurs hésitations sans fin, leur fascination des causes perdues, qu’on en finisse et vite ! Pour moi, je tire un trait sur Stendhal et sur ses drôles de trublions romantiques. Il n’y a bien que son Racine et Shakespeare, que j’étudie pour d’autres raisons et qui mérite qu’on s’y intéresse pour saisir les balbutiements du théâtre romantique, auquel Victor Hugo donnera ses lettres de noblesse. Désolé pour les fans, J’AIME PAS STENDHAL !

Hella S. Haasse – C’est le coup d’œil sur l’illustration en couverture, c’est la lecture du résumé au dos du bouquin, c’est le respect que je dois à la maison d’édition, qui me font pencher pour Un long week-end en Ardennes ce jour-là. La terrible erreur ! Pourquoi est-ce que je m’ennuie autant dès la 5ème page ? C’est lourd, lourd, mal écrit (mal traduit ?), je désespère. J’achève le roman, non sans mal, très en colère contre moi pour avoir cédé à cet achat. Je fais quelques recherches pour comprendre mon assentiment à l’égard de ce livre, de cet auteur. Bah, pardonnons-lui, la dame est vieille, 1918, elle n’est pas née d’hier ! Bah, on verra bien, elle a dû s’égarer, le succès elle a dû connaître, il doit bien y avoir un quelconque récit qui vaille la peine ! Malgré le bilan, je reste très positif et pourtant... Pourtant, je n’ai jamais retenté la moindre lecture de Hella S. Haasse. Désolé pour les fans, J’AIME PAS HELLA S. HAASSE !

Les 4 livres que j’emporterais sur une île déserte

J’ai commencé à aborder la question. Je prendrais :

1 dictionnaire (vital !) : le Dictionnaire historique de la langue française, éd. Le Robert, administré par le très passionnant Alain Rey. Ce dico, je l’ai pas, j’en rêve, et je me contenterais volontiers des 3 volumes compactes (plus fastoche à trimbaler)

1 roman : Une vie de Guy de Maupassant. Ses œuvres complètes idéalement.

1 recueil de poésie : Capitale de la douleur de Paul Eluard, pour me rappeler toujours mon Unique.

1 auteur : Si j’avais le choix, j’aimerais que mon île ait une âme celte, qu’elle soit un vaste bout de Bretagne perdue aux milieux des océans et des éléments météorologiques. Il y aurait : la falaise de granit, la grotte, la plage de sable blanc se découvrant loin à marée basse, la lande, la forêt de pins et de feuillus, le ruisseau tranquille, chuintant et vacillant entre les rocs moussus jusqu’au gouffre terrifiant, prêt à avaler mon âme et mon corps au premier faux pas sur la roche glissante, pour les mener tout droit devant les portes... de l’Enfer ? du Purgatoire ? du Paradis ? Qui sait ? J’ai peut-être une chance... Il y aurait des terres labourables qui me fourniraient suffisamment de nourriture si je l’entretenais bien et la respectais. Il y aurait de quoi m’abriter : une chapelle oubliée, délaissée, plus encline au recueillement qu’à la prière que je ne connaîtrais pas, puisque je ne l’ai jamais apprise, qui me servirait de phare, de balise, les nuits de tempêtes pour signaler la présence de cette terre inconnue – terra incognita – où j’habite. Il y aurait un penty, sans confort, un puits d’eau fraîche et minérale et des outils oubliés par je ne sais quel homme, joliment fabriqués, solides comme la pierre, dans une remise jouxtant la maison. J’aurais du pain sur la planche pour faire vivre cette île. Cela serait dur, très dur, mais avec de la dextérité, j’y arriverais, je m’en sortirais, j’aurais mes bouquins, dans lesquels je puiserais le réconfort qui me manquerait. Je me livrerais ainsi entièrement à cette vie d’ermite reclus par la force sur une île déserte à mille milliers de lieues de la première terre habitée. J’aurais surtout avec moi ces deux recueils que je lirais et relirais sans cesse à la lumière d’une chandelle à la cire d’abeille ou du feu brûlant dans l’âtre, ces deux recueils de l’œuvre d’Anatole Le Braz, Magie de la Bretagne, éd. Robert Laffont, et tant pis si je tremble d’effroi parfois à ses mots.

Les 4 derniers mots d’un de mes livres préférés

"[…] La poésie est morte." s’exclame Cotrone, invitant les personnages qui restent encore autour de lui à partir, à quitter la scène du théâtre, où s’achève à l’instant la pièce de Luigi Pirandello, Les géants de la montagne, version française de René Zahnd, éd. Théâtre Vivant, L’Age d’Homme.
A voir sur scène avant la lecture, pour mieux saisir le sens de la pièce.

Les 4 premiers livres de ma liste de livres à lire

La looongue liste !... Je triche, si vous le permettez. Je pioche dans ma liste par ordre alphabétique les livres dont j’ai envie à cet instant. Demain, j’aurais changé d’avis, alors, lisez vite...

Un roman, L’élégance du hérisson, Muriel Barbery, éd. NRF Gallimard

Les dépossédés, Robert McLiam Wilson et Donovan Wylie, éd. Bourgois – Pour prendre une claque, une leçon de vie, pour ne pas dire "je ne savais pas", même si cela se passe à côté, de l’autre côté de la Manche, pas chez nous, quoi ! Comme dit très justement une lectrice sur le site de la F*** : "Minant. Il est difficile d’apposer un qualificatif à ce livre : ce n’est ni un roman, ni un essai pur, pas que un récit, pas complètement un reportage ou une œuvre journalistique, loin d’être un seul recueil de photos, mais c’est tout cela à la fois en même temps. A la vingtaine, Robert McLiam Wilson et Donovan Wylie entreprennent de rédiger un constat de la pauvreté en Angleterre, d’aller à la rencontre de ces gens, leurs pairs, qui ont perdu ce minimum requis pour garder une certaine insouciance, ceux pour qui les dés sont pipés et de qui on détourne le regard, comme s’ils étaient une fatalité à ignorer. De portraits en exposé politique, de conclusions défaites en prose littéraire, on sent bien comme tout cela a construit, nourri l’œuvre de Robert Mcliam Wilson, la partie autobiographique. Mais c’est difficile de ne pas se laisser emporter par l’empathie, de ne pas se heurter soi-même à l’inextricable de la spirale décrite. En même temps ce n’est pas parce que c’est difficile qu’il faut détourner le regard, ça existe, il faut en prendre conscience et réfléchir à ce qu’on peut soi-même faire pour ne pas accepter que ça existe." Bravo, Madame, je n’ai jamais autant eu envie de lire un bouquin, grâce à votre plaidoyer !

Une BD, car j’aime beaucoup la bande dessinée qui recèle des chefs d’œuvre. Celle qui suit je l’ai déjà lu, mais je souhaiterais qu’elle rejoigne les rayons de ma bibliothèque. Drôle, émouvant, absurde. Du grand art digne de son auteur !
Le roi cassé, Dumontheuil, éd. Casterman, coll. Un Monde

Un livre de cuisine à ma sauce...
Jardins et cuisines du diable, S.L. Allen, éd. Autrement

C'était long, hein ?... Rassurez-vous, votre calvaire s'arrête là. A très bientôt,
Tit'
P.S. : Et pisque Sigrid me le demande le genou à terre, qu'elle se lance, tel Tintin au secours de la Castafiore, dans cette rocambolesque aventure du questionnaire livresque. Tiens, paraît qu'Hergé est né il y a 100 ans ?!

32 graines et quelques miettes pour un cuicui affamé:

Il faut absolument que j'achète "L'élégance du hérisson"... Ah, un dico... c'est vrai que c'est indispensable... on les use!

Mamina , le 22/05/2007 12:46  

Et bien je suis bien content que tu as piqué ce questionnaire !! Quel post, tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère...mais pour mon plus grand plaisir je dois dire! Et je dis, quelle culture monsieur Tit', respect !

A+
Claude

Claude-Olivier Marti , le 22/05/2007 15:57  

voilà finalement un questionnaire sur mesure... (quoi toi aussi y'en a fait lettres quand t'étais jeune?? :-)) Heum, je proposele deal suivant: je me remets à poster sur mon chou bruxellois et en échange tu me refiles ton questionnaire livresque, qu'est-ce t'en dis? :-)))

Sigrid , le 22/05/2007 16:21  

Ah ce qu'il écrit bien Tit, aussi bien que les auteurs qu'il décrit. Mot passant, moi aussi c'est mon préféré ! Surpris ??? :-)Et dire qu'on le sous-estimait à l'époque !

Anonyme , le 22/05/2007 18:12  

Je suis épatée !

Papilles et Pupilles , le 22/05/2007 20:47  

Mon bel oranger, je l'ai encore... Et Rhinocéros... aussi ! Grande fan de Maupassant comme toi (j'aime aussi Stendhal en revanche..) j'aurais beaucoup aimé rencontrer ce monsieur, à plus d'un titre !
Et ta magie de la Bretagne m'interpelle...
Un grand plaisir que de te lire parler de littérature et d'auteurs, Tit'

Anonyme , le 22/05/2007 22:43  

c'est qui maupassant ?
un mec qu'écrit comme toi, qu'elle dit raymonde ?
[RAYMONDE ARRETE DE DRAGUER LE PETIT JE T'AI DEJA DIT !]
bon, enfin, si elle dit un chouia vrai, je vais tenter de trouver un de ses dvd à ce maupassant, ça peut valoir le coup.

"L'Amoureuse"
Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.

Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.

-------
c'est celui que j'aime le plus terriblement. Allez, bonne nuit le neumeneume.

Anonyme , le 23/05/2007 00:29  

Si quelqu'un te drague ici, c'est bien cette Annie !!!

Mais c'est normal !!! Il est beau, il écrit bien, il fait du bon menoum menoum (du manger)et je sais que j'en passe !

Anonyme , le 23/05/2007 02:08  

Ah, toi non plus, tu n'aimes pas emprunter les livres et préfères les posséder !
Et toi aussi, tu aimes Eluard !

Mingoumango (La Mangue) , le 23/05/2007 09:30  

Très intellectuel tout ça... Quand je lis des questionnaires comme ça, je me dis que j'oserai jamais faire le mien: y'aurait que des trucs légers!

Anonyme , le 23/05/2007 16:48  

En fait, il y a pas mal d'auteurs que je ne connais pas dans ta liste non plus ! jamais lu Sophocle (il me semble), ni Timothy Findley, je ne connais pas L'élégance du hérisson (mais le titre me plaît bien).
Je suis d'accord pour qu'on aille sur la même île et qu'on échange nos bouquins. Mes préférés de Paasilinna sont "La cavale du géomètre", "La forêt des renards pendus", "Le lièvre de Vatanen" et "Prisonniers du paradis" (qui se passe sur une île déserte, justement ;-))
Ben non, je ne sais pas compter jusqu'à 4, Gracianne confirmera...

Mingoumango (La Mangue) , le 23/05/2007 21:24  

Ah oui, et puis Maupassant, j'ai quasiment aimé tout ce que j'ai lu (Bel ami, Le Horla, Boule de suif, etc), sauf Une vie : l'horreur absolue !

Mingoumango (La Mangue) , le 23/05/2007 21:26  

Je suis une littéraire dans l'âme et pourtant j'ai un peu abandonné la lecture depuis quelques temps, sans savoir pourquoi. Enfin si depuis 4 ans, je suis à fond botanique donc ça me prend un temps fou, les ballades, les photos, les herbiers, les recherches, les recettes ! Pour en revenir sur ce sujet, moi aussi j'ai adoré une vie de Maupassant. Je l'ai lu à 13 ans, je te raconte pas comment ça m'a secouée ! Mine de rien, ce livre m'a permis de comprendre à quel point j'avais de la chance d'être une femme née en 78. Sinon je suis d'accord sur Houellebecq, j'ai lu et franchement, je peux plus !

Anonyme , le 23/05/2007 21:28  

J'admire , je note! J'ai le dico:-P
Mais comme tu veux pas je te le pretes pas ;o)! Merci pour ce beau partage!

confituremaison , le 23/05/2007 21:43  

Je suis bien content de lire vos nombreux commentaires. Les livres, voilà un sujet qui fait couler beaucoup d'encre, hein !...
Mamina >> Puisque nos blogs traitent plus de cuisine que de littérature, pourquoi ne pas lier ces deux passions ? Sais-tu, Mamina, que Muriel Barbery a publié, avant son Hérisson, Une Gourmandise qui figure également en tête de liste de mes livres à lire ? Jette un coup d'oeil à l'occasion... (Pour plus d'information, voir le blog de Muriel Barbery : http://muriel.barbery.net)
CO >> La culture, le bien grand mot ! Moins on en a, plus on l'étale, dit-on... Ne crois-tu pas que je l'étale beaucoup ? ;o)
Sigrid >> Je t'en prie, lance-toi, j'attendrais...
Raymonde >> Toujours les p'tits mots doux, Raymonde ! Hihi ! J'en connais une qui va z'être jalooouse !... Et au fait ? Pas d'idée pour les droits d'auteurs au Canada ?
Anne >> Meuh non, meuh non, y'a pas d'quoi ! J'ai aussi lu le Da Vinci Code, tu sais... Oui, bon, ça va, hein, tout le monde peut se tromper, hein ! ;o)
Tiuscha >> Merci beaucoup ! Magie de la Bretagne, je ne peux que te le recommander chaudement. Il existe aussi chez Omnibus, un recueil de romans d'auteurs bretons sous le titre Gens de Bretagne (avec par exemple le magnifique roman Pêcheurs d'Islande de Pierre Loti). Idéal pour avoir un aperçu de la littérature bretonne !
Annie >> "L'Amoureuse" ! Le plus beau poème d'Eluard après "L'Unique" ! Merci de l'avoir cité... De tête, j'imagine ! :)
Raymonde >> Qu'est-ce que je te disais ! ;o)
Mingoumango >> Ohlala, voilà une passionnée ! Il faudra qu'on poursuive ce sujet en dehors de ces murs... :)
Mitsuko >> Comme je te l'ai écrit, non, rien d'intellectuel dans tout ceci. Tout comme Claude-Olivier qui évoquait ma "culture", je tiens juste à préciser que si j'aime lire, si j'ai pas mal lu, je l'ai fait aussi dans le cadre de mes études. Logique alors qu'il y ait ici des livres qui sortent peut-être de vos lectures habituelles. Faut pas complexer, hein ! :)
Demande-moi de faire la différence entre un boulon et une vis, c'est à peine si je sais !...
Lilo >> Tu dis que tu ne lis plus... Tu veux dire que tu ne lis plus le genre de bouquin que j'ai listé. Cependant, au vu de ton commentaire, je suis sûr que tu lis énormément. Si en botanique il faut une grosse part de bon sens et un peu de feeling pour faire pousser les plantes, j'imagine que pour apprendre à les connaître, outre l'observation, lire quelques ouvrages sur le sujet est indispensable. Je n'ai certes que quelques m² de balcon, mais pour la botanique, j'ai le Truffaut Balcons, Fenêtres, Cours et Terrasses en livre de chevet et j'adore le parcourir.
Vanessa >> Prêter un dico ?! Mon dieu, quelle idée farfelue ! ;o)

Tit' , le 24/05/2007 00:45  

Que de points communs ! Vasconcelos, que j'ai découvert à peu près au même âge que toi, Maupassant ... je lui voue moi aussi une vraie passion ! Houellebecq (même pas sûre d'écrire correctement son nom, tellement je l'ai en abomination), on se sent sale rien qu'à le lire ; un névrosé escroc égocentrique tentant de se faire passer pour un écrivain. Capitale de la Douleur, j'avais pris cette oeuvre pour thème lors d'un dossier en khâgne ... Quand même Stendhal, c'est vrai, je le reconnais, cela fait longtemps que je ne l'ai pas relu, mais j'ai l'impression que je ne peux pas te suivre ! Il va falloir que je vérifie, tiens !
Et tant d'autres, tant d'autres que l'on pourrait citer ! Nerval, Barbey d'Aurevilly ... et puis tous les anglo-saxons ... J'ai dû lire chacun des livres des soeurs Brontë au moins 42 fois, adolescente ... et les Russes ...
En tout cas, bravo pour ton billet !

Anonyme , le 24/05/2007 08:44  

Au fait, nous partageons la même Bible : le dictionnaire historique de la langue française ; je ne peux jamais en rester éloignée bien longtemps !

Anonyme , le 24/05/2007 08:49  

Tit', tu m'as redonné le goût de lire, de lire, de lire et de ne plus m'arrêter! Je crois que je choisirai parmi ta sélection pour m'occuper dans l'avion prochainement! :-)

Anonyme , le 25/05/2007 03:35  

"La petite fille au kimono rouge". Je suis toute émue de lire ce titre. J'avais adoré ce livre.
J'ai appelé pendant des plombes mes parents papa-san et maman-san après l'avoir lu.
J'aurais voulu être la copine de Myeko pour qu'elle m'apprenne à faire des cerf-volants.
Il faut absolument que je le retrouve pour le faire lire à mes petits loulous.

Anonyme , le 25/05/2007 12:52  

Que de découvertes mais aussi de souvenirs, nous avons quelques livres ou auteurs en commun. Maupassant, un plaisir à chaque fois. Mon top est pour moi, Bel ami.

Sophie François , le 26/05/2007 08:43  

Palpitant! Nous, on a adoré Haute Fidelité: l'effet miroir, sans doute. Mais Hornby n'a plus rien pondu depuis de notable. Donc, votre impression est sans doute la bonne.

Anonyme , le 26/05/2007 09:44  

la petite fille au kimono rouge est un des livres que j'ai lu le plus grand nombre de fois.
je suis vexee/ je pensais etre la seule au monde à l'avoir lu?
je suis contente, je ne suis pas la seule au monde a l'avoir goûté...

mo , le 27/05/2007 17:56  

Bon ! tu te bouges un peu, là ? et puis jalouse-mes-fesses ; aussi.
(kwpuuwbg)

Anonyme , le 28/05/2007 23:50  

ah oui et puis pas de tête, j'ai plus de tête. Recopié.
je sais, c'est décevant. Bon hop hop hop ! arrête un peu d'être mort, là, c'est plus drôle !
(zuddz)

Anonyme , le 28/05/2007 23:51  

oh! mon bel oranger! combien de fois j'ai du le lire celui là quand j'étais gamine... tu m'a donné en vie de me replonger dedans dès que je rentre chez mes parents ou est restée ma biblliothèque d'enfant!

Anonyme , le 29/05/2007 12:06  

J'aime beaucoup ton ile bretonne Tit, et tout ce qu'on y lit, que je ne connais pas et que tu ecris passionnement. Decidement, j'imprime la liste, et je ne la met pas dans la pochette de recettes a faire, mais dans celle bien plus precieuse et urgente, de livres a lire.

Gracianne , le 30/05/2007 16:50  

moâ dabors jème pas lire!!! Sa cerre à rien de lire... En toucas, sa haide pas à ammélioré son hortograf. Reugarde, moâ je li pas et pourtans mon hortograf est parphait!!! Si môssieu!!!
Aleksandra

Anonyme , le 30/05/2007 19:07  

Je l'ai lu maintes fois ce questionnaire ... sur d'autres blogs. J'y ai adhéré parfois, j'y ai découvert des auteurs d'autres fois ... mais face à tes mots, j'ai ressenti comme une évidence :
- le choix des auteurs (chaque fois que je me saisis d'un livre d'Hella S Haasse - S comme Serafia quand même, c'est joli ... pas autant que Timothy mais bon - il faut que je le repose. C'est comme un rituel : je le prends je le pose, le prochain ce sera pareil ... mais je le prends quand même). Chaque fois je me dis que c'est de la littérature du Nord ... c'est massif, imposant, difficile, chiant car sans couleur, qu'il faudrait lire ses livres au fond (et non au coeur) de l'hiver, leur imprimer une urgence qu'ils ne savent pas procurer, forcer la chose, forcer son plaisir ou laisser tomber ... et je laisse tomber ;). Nick Hornby n'a pas à être hilarant, je te rassure (les éditeurs écrivent cela au dos de chaque livre du même type : cette fameuse littérature "pop" anglosaxonne, légère et sans prétention. On est supposés rire ? Moi cela me détend, c'est déjà bien : un livre pour chaque humeur!).
- le besoin de possession physique, que tant ne comprennent pas. Je me moque qu'ils soient abimés, qu'ils aient pris la pluie ou la poussière, qu'ils aient vieilli sur mes étagères : je peux les voir ces moments de plaisir, ils sont là, ils existent et moi avec... et peu m'importe ce qu'ils seront après moi. Je me moque qu'après un temps ils soient oubliés (effacés de ma mémoire immédiate : ils sont là, toujours, fidèles, prêts). Je me moque qu'ils prennent trop de place. Ils doivent être là : c'est ainsi. Je peux prêter les miens, mais ceux que l'on me conseille ... je les achète ! ... quoiqu'il m'en coûte. Il m'est arrivé de n'avoir que 20 F en poche et de choisir d'acheter des pages blanches remplies de mots plutôt que quelque chose à manger. C'est d'ailleurs ainsi que j'ai "rencontré" Anouilh (à 20 F ... ça ne pouvait être que du théâtre ...).
- pour les choisir, je peux me fier au titre, à sa sonorité, au nom de l'auteur (me plaît-il ce nom?), à l'image sur la couverture, à tout ce qui n'est pas rationnel (on parle d'amour là non ?), parfois au résumé en quatrième de couverture. J'ai "mes" maisons d'édition (je leur fait des infidélités, mais qui s'en soucie ?) : au salon du livre, j'ai presque "mon" parcours (je commence toujours par Acte Sud et je finis toujours par Philippe Picquier ... histoire de ne pas en acheter trop chez ces deux-là, quoique je doive aussi me limiter chez les autres : 10/18, l'Olivier, Bourgeois, Autrement, Seuil, Rivages et j'en passe). Puis j'empile, chez moi, à même le sol : tant qu'ils ne sont pas lus, ils ne méritent pas les étagères. J'en lis beaucoup, j'en oublie aussi, je les retrouve parfois au hasard, et jamais je ne les relis : chaque moment de plaisir doit être unique.
Je suis bibliophage et je ne me soigne pas.
Je ne cherche pas la "grande" littérature, mais j'ai mes exigences (le roman de gare, la fiction historico-mensongère et les "choses" à l'eau de rose m'exaspèrent : pourquoi et comment ont-ils été écrits ceux-là ? Mais ces livres là n'ayant pas d'âme ... ils ne vont pas se plaindre ... pas comme ceux que tu croises). Tout le reste y passe : classiques, romans contemporains, pièces et scénarios, essais, récits, polars, SF, heroïc fantasy, BD indépendante (snobisme ?) ... pourquoi me limiter ? L'acte d'achat en revanche est codifié : aucun vendeur (libraire ?) ne doit m'approcher, ne dois me guider.
- pour les découvrir (les lire), en revanche, point de rituel : soit ça file tout de suite soit je dois le mériter. J'essaie et réessaie (combien de fois ai-je ouvert "L'espoir" de Malraux, que l'on m'avait offert à douze ans - douze ans !!! - avant de dépasser les communications du début ? et l'ai-je compris d'ailleurs ce livre, cette guerre dont on ne parle jamais ici ? est-ce important ?). C'est comme toute rencontre : parfois il ne sert à rien d'insister, ça ne devait pas se faire ...
Je suis contente d'avoir pu dire (écrire) tout cela, même si cela reste "tes réponses au questionnaire".
Et je dois ajouter, en guise de conclusion, que j'aurais bien été incapable de répondre à ce questionnaire : comment choisir ? pourquoi choisir ? Alors merci pour TES réponses.

Mais j'étais où moi le 22 mai pour ne pas lire ce post "tout frais" ??? peu importe ... en revanche, je sais que je lisais "Technique du coup d'Etat" de Curzio Malaparte : très instructif !

Anonyme , le 31/05/2007 00:20  

Quelles belles réponses bien pensées, on en apprends beaucoup sur toi et je suis sure que ta bibliothéque doit être très intéressante, un point commun, j'aime les livres et préfère les posséder plutôt que de les emprunter
Bises

Anonyme , le 31/05/2007 13:35  

C'est comme ça qu'on apprend qu'on a des points communs! Déjà de tes 4 amis, trois sont les miens aussi, (jexclue le théâtre que j'apprécie beauoup mais je n'y vais jamais, pourquoi hein d'ailleurs!) Les livres, Mon bel oranger, je m'en souviens parfaitement, je l'ai d'aillerus déniché dans une brocante il y a quelques temps et l'ai acheté, j'essaie d'ailleurs de m'acheter tous mes livres d'efnance. Le dictionnaire aussi, pour moi c'est vital! Et puis merci, tu me donnes envie de découvrir ceux de ta liste que je ne connais pas!

Anonyme , le 02/06/2007 15:05  

impressionnant, dire que je voualis répondre à ce questionnaire, je suis ridicule à côté de toi !

Marmitedecathy , le 02/06/2007 22:42  

Très heureux de découvrir tes goûts et quelques idées de lecture. Je te conseille aussi chez Anatole le Braz, "La légende de la mort..." j'ai plus le titre exact. S'il te reste des cheveux sur la tête, c'est le moment ou jamais de les compter!

Anonyme , le 05/06/2007 15:11